Qui suis-je ?

Je suis né en 1975 dans le département de l’Aisne. Fils unique d’un père ouvrier jardinier et d’une mère institutrice, j’ai commencé à militer au lycée pendant les grèves de 1990.
Cet engagement dans les luttes ne m’a jamais quitté.

Arrivé à l’Université de droit de Reims en 1993, après un bac technologique, j’ai rejoint le syndicalisme étudiant à l’UNEF-Solidarité Etudiante. J’ai lié cet engagement à celui politique en rejoignant l’organisation de jeunesse de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) puis la LCR en 1994 jusqu’à sa dissolution dans le NPA en 2009.

Après ma maîtrise en droit, j’intègre le DEA (master 2) de sciences politiques de Paris II (Panthéon-Assas) où j’obtiens une allocation de recherche me permettant de rédiger une thèse sur la IVe Internationale que je soutiens en 2004.

Ce furent des années uniques de débats et de formation politique. Elles lièrent l’apport théorique du mouvement marxiste internationaliste aux combats de terrain de la jeunesse.

Dans une période où la question de la « lutte des classes » semblait surannée, nous nous devions de continuer à défendre un internationalisme vivant, inscrit dans des expérimentations politiques, comme celles du PT brésilien ou du mouvement altermondialiste.

J’ai quitté le NPA en 2011 pour participer à la création de « Ensemble ! ». Je quitterai ce mouvement en 2020 pour me rapprocher de la France Insoumise dont le programme et la stratégie de conquête de l’hégémonie politique s’imposent comme une évidence.

Devenu, après ma thèse, enseignant précaire en lycée, je passe les concours de l’inspection du travail. Je deviens contrôleur du travail en 2005, puis inspecteur l’année suivante. Affecté chez moi dans la Marne à ma sortie de l’école en 2008 je travaille d’abord à Châlons-en-Champagne jusqu’en 2015, puis à Reims jusqu’en 2020.

J’ai vu et vécu au quotidien le dépeçage de l’inspection du travail et du Code du travail sous Hollande (Loi travail de 2016) puis sous Macron (ordonnances travail de 2017 etc.) et j’ai participé aux nombreuses luttes contre ces politiques antisociales.

En 2020, pendant le premier confinement, je suis intervenu par le biais d’un référé judiciaire dans une association d’aide à domicile de Reims pour exiger des protections. C’en est trop pour ma hiérarchie et pour le pouvoir politique qui, jusqu’à la ministre du Travail, ont décidé d’en finir en me sanctionnant d’une mutation d’office dans la Meuse. Après un magnifique combat de toute la gauche et du mouvement social et syndical, la sanction est annulée par un juge et je suis réintégré dans mes fonctions à Reims en janvier 2023.
Mon livre, « 918 jours : le combat d’un inspecteur du travail » raconte le déroulé de cette lutte.

Engagé à la CGT dès mon arrivée au ministère du Travail j’ai été membre de ses instances nationales, tout en continuant à exercer mon métier sur le terrain, de 2011 jusqu’à mon élection. En étant notamment Secrétaire général de mon syndicat entre 2014 et 2017.

J’ai rejoint la campagne de Jean-Luc Mélenchon en participant au parlement de l’Union populaire en 2022. J’ai poursuivi mon engagement en étant candidat de la Nupes sur la 4e circonscription de la Marne, puis en figurant en 4e position sur la liste de la France insoumise et de l’Union populaire aux élections européennes du 9 juin 2024. J’accède officiellement à mon premier mandat électif le 16 juillet 2024.

Ces décennies d’engagement au service de mouvements politiques et syndicaux ont forgé une conviction : les luttes sociales sont le ciment des résistances au capitalisme et à ses formes contemporaines. Le débouché politique de ces luttes suppose une organisation, un mouvement politique capable de les transcrire, de les poursuivre, de leur donner une visée révolutionnaire et émancipatrice. C’est le programme et le projet de la France insoumise. À mon poste de combat, j’y participe avec conviction.